Pour tous ceux qui ne le connaissaient pas, je mets en ligne ce document de la Banque Mondiale sur les enjeux de l’urbanisation à Madagsacar. On aime, ou on n’aime pas la Banque Mondiale, mais ce document (volumineux) de référence pose des questions fondamentales en termes de développement souvent peu traitées …
Extrait du résumé exécutif
- Cette nouvelle étude de la Banque mondiale (avec les contributions du PNUD, l’UNHabitat,l’UNICEF et ATD-QuartMonde) a pour objectif de placer le défi urbain sur le « radar »des décideurs politiques et des partenaires à Madagascar. Ce pays est avant tout perçu comme à vocation agricole ce qui s’est traduit par l’adoption de stratégies de développement,notamment le Madagascar Action Plan (MAP) en 20061, qui mettent l’accent presque exclusivement sur le développement agricole et la gestion des ressources naturelles. Ces priorités, justifiables et justifiées, négligent toutefois de prendre en compte le phénomène de l’urbanisation qui est en train de prendre place, et qui s’accélère, dans le pays. Cette étude vise à combler cet oubli avec l’espoir de rééquilibrer le débat.
- L’urbanisation doit être prise en compte dans la vision de développement de Madagascar pour au moins 4 raisons majeures et complémentaires :
- Elle est une réalité démographique : Déjà plus d’un ménage sur trois vit dans une agglomération urbaine et, au rythme actuel, près de la moitié de la population sera localisée en ville dans une dizaine d’années.
- Elle est génératrice de croissance économique et d’emplois : Aujourd’hui, les centres urbains génèrent près de ¾ du PIB national et concentrent presque toutes les grandes entreprises du pays. Les perspectives de trouver un emploi sont de plus en plus cantonnées dans et autour des villes.
- Elle guide la transformation sociale : La concentration démographique entraine l’éclatement des familles et la disparition graduelle des mécanismes d’entraides traditionnels. Les facteurs de vulnérabilité ne sont plus les mêmes qu’en zones rurales car les familles sont moins dépendantes des conditions climatiques mais davantage affectées par l’environnement économique.
- Elle est déterminante pour la stabilité politique : Les crises politiques malgaches ont toutes été exclusivement urbaines, y compris celle en cours, peut-être parce que la richesse y est plus concentrée, les inégalités plus visibles, et les capacités de mobilisation plus aisées.
- Une clarification initiale peut être nécessaire : cette étude ne cherche pas à comparer le développement rural et urbain même si le lecteur sera souvent tenté de procéder à une telle comparaison. L’ambition est ici de fournir des informations, des analyses et des recommandations sur comment confronter le défi urbain parce que ce thème a été relativement négligé à Madagascar (il n’existe pour ainsi dire pas d’autres études). D’ailleurs, il serait une erreur profonde d’opposer le développement urbain et rural car les deux sont complémentaires comme l’illustre l’exemple suivant. Les villes doivent offrir des opportunités d’études et d’emplois pour absorber les flux de jeunes qui quittent leur campagnes dans l’espoir d’une vie meilleure, alors que les paysans doivent devenir plus productifs pour assurer la sécurité alimentaire des centres urbains. Dans le même ordre d’idées, cette étude n’apportera pas de réponses précises en matière d’aménagement du territoire car cela dépasse le cadre qui lui a été imparti. Ces questions stratégiques devront être abordées dans une étape de réflexion ultérieure ; au cours de laquelle les multiples enjeux de l’économie malgache devront être pris en compte, y compris celui du défi urbain. Rapidement, des choix devront pourtant être effectués, entre les villes et les campagnes et entre les villes elles-mêmes, car il n’est pas possible, ni même rationnel de chercher à couvrir l’ensemble du territoire par des politiques et des investissements uniformes
Table des Matières
- PARTIE I : Le paysage démographique et l’urbanisation de Madagascar
- Chapitre 1 : L’urbanisation de Madagascar est en route
- Chapitre 2 : La population urbaine est plus prospère mais moins protégée
- Conclusion : Aller au-delà des idées conventionnelles sur la démographie malgache
- PARTIE II : Comprendre les défis et opportunités dans les centres urbains de Madagascar
- Chapitre 3 : Les villes comme moteur de croissance économique et d’emploi
- Chapitre 4 : L’accès au terrain et le développement du foncier en milieu urbain
- Chapitre 5 : Le défi de la connectivité urbaine
- Chapitre 6 : Un mal urbain – l’eau et l’assainissement
- Chapitre 7 : L’éducation en milieu urbain
- Conclusion : Un tour d’horizon qui illustre l’urgence
- PARTIE III : Le rôle des autorités locales dans le développement des villes
- Chapitre 8 : Un état des lieux chaotique – le rôle imprécis des communes face au défi urbain
- Chapitre 9 : Comprendre l’inefficacité des communes
- Chapitre 10 : Vers une action concertée en faveur des communes
- Conclusion : Aider les exécutifs communaux à sortir du cercle vicieux de la sous-administration et de la non-existence budgétaire
- Partie IV : Un plan d’action pour réussir une politique de la ville
- Axe 1 : Accélérer le développement et les opportunités économiques
- Axe 2 : Améliorer les conditions de vie et réduire les inégalités
- Axe 3 : Une politique de protection sociale pour que la pauvreté ne se transforme pas en misère
- Conclusion : Se donner les moyens d’y croire
- Annexe : statistiques démographiques sur la population urbaine à Madagascar
La référence sur le site de la Banque Mondiale : http://siteresources.worldbank.org/INTMADAGASCARINFRENCH/Resources/UrbanChallenge_final.pdf
Ou le fichier au format PDF (224 pages – 4774 ko) 110300- BM-Urbanisation-Madagascar


Saryteny
26 juin 2011
Un développement durable est basé sur l’investissement non sur l’assistanat .Je pense que Ravalo voulait dégager un surplus agricole dans un premier temps pour financer l’urbanisme (exemple : le projet d’usine de provende qui devrait être en place sur la digue) !Bonne fête à tous ceux qui ont cinquante et un an .
solofoniaina
27 juin 2011
Merci beaucoup pour l’article et pour m’avoir informé. On en bien besoin car on en manque beaucoup d’information à part ce que l’on déverse dans les médias locaux.
Mais le problème de Madagsacar est tout d’abord économique non ? A cela s’ajoute la désaffection de l’état !
J’aimerai bien savoir comment sortir le pays des déficits dans les balances commerciales ? Ces sociétés multinationales et particulièrement françaises et Indo Pakistanaises, est ce qu’ilsd veulent notre développement réel ?
Le problème tourne beaucoup autour de Ravalo aussi mais est ce que l’on peut définir en commun entre malgaches des programmes de développemnt réel ? Ravalo a effectivement dans son MAP intégré le développement mais il s’y est mal pris dans la communication !
L’urbanisation a pris fin à Madagascar avec Tsiranana. Depuis plus rien ! Les Andriamanjato avaien fait des discours pompeux pour améliorer Antananarivo en 1974 mais RIEN !
(Juste ce qui me reste en mémoire)
Merci Beaucoup !
solofoniaina
27 juin 2011
Le problème de Madagascar, d’après moi, touche tous les secteurs et tous les indices virent au rouge (Il y a un rapport de la Banque Mondiale Là-dessus) !
Madagascar possède une faune exceptionnelle mais là aussi leur habitat, fragilisé par le développement humain, est aujourd’hui bien menacé.
Officiellement, toutes les espèces sont protégées mais à chaque fois qu’une crise politique survient, les gens s’appauvrissent et mangent les lémurs. Onn parle beaucoup des trafics malsains en tous genre. Mais apparemment, il n,’ya pas de résultats réels et positifs.
Le deuxième problème malgache, et non des moindres, c’est cette classe politique qui détruit le pays ! Les politiciens malgaches brillent beaucoup dans leurs C.V. mais c’est une classe politique qui ne sait même rien à part rempmplir leurs poches et paraître dans la société pour faire croire à leurs réussite.
En pratique, la déforestation et le braconnage en terme réel comme en terme politique font des ravages.
Trop de palabres, c’est ce que nous savons faire car c’est là que les élus, les hommes politiques mènent la sensibilisation ou plutôt l’endoctrinement. On fait trop de gesticulations en tout sauf pour l’essentiel !
solofoniaina
27 juin 2011
Le problème de Madagascar, d’après moi, touche tous les secteurs et tous les indices virent au rouge (Il y a un rapport de la Banque Mondiale Là-dessus) !
Madagascar possède une faune exceptionnelle mais là aussi leur habitat, fragilisé par le développement humain, est aujourd’hui bien menacé.
Officiellement, toutes les espèces sont protégées mais à chaque fois qu’une crise politique survient, les gens s’appauvrissent et mangent les lémurs. Onn parle beaucoup des trafics malsains en tous genre. Mais apparemment, il n’y a pas eu de résultats réels et positifs.
Le deuxième problème malgache, et non des moindres, c’est cette classe politique qui détruit le pays !
Un exemple parmi tant d’autres : « Quand les Monja Roindefo veulent perpétrer la dynastie MONIMA, est ce qu’il a droit à tant de considération car Monja Jaona était son père ? Et son cas est encore infime en rapport avec les autres cas des autres politiciens ! ».
Et ce système se retrouve dans l’administration publique : dans la justice, dans les impôts, dans la médecine etc etc.
Les politiciens malgaches brillent beaucoup dans leurs C.V. mais c’est une classe politique qui ne sait même rien à part rempmplir leurs poches et paraître dans la société pour faire croire à leurs réussite.
En pratique, la déforestation et le braconnage en terme réel comme en terme politique font des ravages.
Trop de palabres, c’est ce que nous savons faire car c’est là que les élus, les hommes politiques mènent la sensibilisation ou plutôt l’endoctrinement. On fait trop de gesticulations en tout sauf pour l’essentiel !
A mon avis, ce rapport de la Banque Mondiale devrait inspiré plutôt les communes et les collectivités décentralisées. Mais là encore, quand les maires se font court-circuiter et qu’ils n’ont pas de budgets valables pour les travaux, à quoi ça mènent ?
Il y a plusieurs problèmes que les aspirants au pouvoir doivent connaître : ce rapport de la Banque Mondiale nécessite beaucoup d’efforts, des ajustements et des réajustements structurels. N’est ce pas ce que l’on avait fait en 1989 quand le pouvoir de Ratsiraka était aux abois ? Quelques temps après 1991 a ressurgi !
Quelque soit les idées, les rapports, si bien fondés soient-ils, il y a nécessité de résultats avec impact direct, rapide et palpable au niveau de la population en général et urgent.
Ce que je ne comprends pas avec La Banque Mondiale et le FMI, c’est qu’ils ne sont pas aveugles pour constater qu’il n,’y a plus de ballons de sauvetages, ni d’oxygène pour la pauvre population malgache. Et c’est toujours celle-ci qui paie et qui fait les frais de ces décisions à la mise en application.
Regardez le système des impôts ! Est ce que l’Etat ne devrait-il pas trouver d’autres moyens de production étatique en dehors des impôts ? Vous voyez comment les gens souffrent pour payer les impôts dont on sait que l’argent est dilapidé en partie en haut lieu ! L’Etat ne devrait-il pas faire des élevages, des cultures vivrières et les exporter ?
Je ne sais pas ce qu’il voulait Ravalomanana avec le VALA BE et les rizières qui ont fait couler beaucoup d’encres.
Du temps de Tsiranana, il y avait les fermes d’état mais qui s’avéraient catastrophique par la suite à cause des détournements des responsables.
Pour les dirigeants malgaches et j’inclus là-dedans les hauts cadres au service de l’Etat, il y a une nécessité de contrôle,, peut être au niveau de chauqe fonkontany mais non plus les ‘contrôles internes – audits .. tatata gnagnagna !!!’
A mon avis chaque fokontany devra disposé des moyens adéquats pour contrôler les machines publiques dans sa circonscription.
Est ce que vous avez vu, comment ils vivent les hauts cadres malagasy ? Les Impôts, les Douaniers, les Juges, les hauts gradés des militaires ! Alors que dans les enseignements, dans les hôpitaux, il n’y a que grèves et grèves.
Peut-être que je me mets en dehors du cadre de votre sujet de discussion, mais juste pour vous dire que le mal est général et ne touche pas qu’un seul facteur. Sinon, on ne fait que colmater des brèches.
solofoniaina
27 juin 2011
Je voudrai vous poser une question personnelle ? Etes-vous dans la politique ? Lalatiana, évoque un nom dans une mouvance actuelle ! C’est vous ?
Merci et milles excuses ! Pour mon impertinence !
pitchboule
28 juin 2011
🙂
Pas du tout … Voir « A propos du Blogueur »
:-)))
Lalatiana Pitchboule n’est qu’un pseudo que j’ai du garder (cf ma guéguerre avec Madagate)
solofoniaina
28 juin 2011
Je n’y manquerai pas ! Je vous le promets.
Qu’est ce que vous pensez de l’amendement que l’on a parlé ces derniers jours ?
Depuis l’ère Ratsirakienne, toutes les constitutions ont été taillé aux mesures, sur quatre épingles, du Président de la République. Les citoyens n’y connaisent rien. L’assemblée nationale est devenu uniquement un lieu de réunions purement symbolique soit pour plébiciter, soit pour toucher les indemnités.
On a parlé de la 4è République, de la nouvelle constitution mais apparemment, ce ne sont que les acteurs politicards qui s’adonnent à ce sujet aus frais des contribuables avec les séminaires et les conférences pour aboutier à rien.
A mon humble avis, on devrait discuté beaucoup de ce que l’on pourra mettre sur place comme balises à toutes les dérives constitutionnelles. On devrait mettre à jour cette constitution et comme bon nombre de nos concitoyens ne savent même pas ce qu’il y a dedans, j’aimerai que vous créer un blog.
Ce qui nous aiderait à mieux comprendre, à mieux cerner et à nous éduquer par rapport à notre pays.
Je vous remercie beaucoup !
solofoniaina
29 juin 2011
Enfin, j’ai pu voir le chapitre ! J’y ai mis du temps mais enfin ? Grâce à vous, on a pu être au courant des choses qui se passent autour de nous sans qu’on sache.
J’ai mis un petit commentaire mais je réitère ici.
Vous êtes une des rares personnes que je connaisse qui méritez d’être préservée envers et contre tout !
Prenez beaucoup de précautions, faites en sorte que s’il vous arrive quelque chose, des organismes puissent alerter le monde entier pour saisir toutes les instances afin de punir les auteurs. Je prierai pour vous pour que cela n’arrive jamais. Mais en face, vous avez toute une organisation, un pays entier même, Françafrique, des malgaches sans scrupules etc etc…
Prions DIEU pour qu’il nous délivre du mal.
A votre service.
pitchboule
29 juin 2011
C’est gentil Solofoniaina … C’est plaisant … Mais vous m’embarrassez … :-))) Comment voulez vous que je reste modeste ???
🙂
Merci de vos encouragements
Bien cordialement
solofoniaina
1 juillet 2011
A votre service !
Est ce que vous avez lu le livre : MADAGASCAR DEPUIS 1972 – La marche d’une révolution, Robert Archer ?
J’avais 14 ans en ce temps-là et Ratsiraka a interdit ce livre à Madagascar.
Si je me rappelle bien, l’auteur y relève tous les noms affiliés au CLUB 48. Et ces tous ces noms que l’on retrouve dans les scandales politiques malgaches actuels y sont relevés par l’auteur qui avu juste !
Encore une fois bon courage et cela ne sert plus à rien de se faire un martyr.
solofoniaina
1 juillet 2011
MADAGASCAR DEPUIS 1972
La marche d’une révolution
Robert Archer
Postface de Sennen Andriamirado
HISTOIRE OCÉAN INDIEN Madagascar
Depuis la chute du président Tsiranana en mai 1972, Madagascar est entré dans une phase nouvelle. Choix d’une politique non alignée et option socialiste en sont les aspects les plus connus. Mais la « révolution » en marche a mis aussi à jour la lutte pour le pouvoir et les antagonismes sociaux latents. Ce livre étudie en particulier les caractéristiques de la bourgeoisie malgache dont l’histoire et la puissance remontent bien avant la colonisation. Voici la réédition d’un ouvrage paru en 1977.
solofoniaina
1 juillet 2011
Vous savez, vous n’êtes pas seul. Avez-vous déjà visiter aussi le site :
http://madarepdem.net
miandrisoa
4 juillet 2011
Le problème de l’urbanisation à Madagascar, et à Tana en particulier, puisque c’est notre capitale, c’est bien entendu l’assainissement. Toutes les grandes villes du monde ont entrepris et ont réalisés des programmes d’assainissement en anticipant sur une centaine, voire plusieurs centaines d’années:
Se référer aux travaux du baron Haussmann à paris. Ces travaux ont été réalisés à une époque où Paris et ses faubourg n’avait qu’1 millions d’habitants, actuellement, le grand Paris se situe aux alentours de 10 millions, soit 10 fois plus. Les villes comme Le Caire, Rabbat, ou Luanda récement ont repris ces études avant d’entreprendre tous autres travaux.
Le réseau d’assainissement de Tana ville a été prévu pour 300 000 habitants (à peu près pour une toute petite ville européenne actuelle expl Rennes, Brighton) quand l’administration coloniale s’était connectée à l’assainissement »naturelle » du temps de la royauté merina (ne pas oublier que le lac Anosy et les canaux qui encadrent Tana, ont été pensés et réalisés en cet période). à l’époque de la colonisation, Tana n’avait que 100 000 habitants. Actuellement Le grand Tana frôle les 2 millions d’habitants (officieusement même plus). Comment ne pas assister à des débordements d’eau usées sur ville basse à chaque pluie? Tous travaux de réflexion sur l’urbanisme doit commencer par solutionner ce problème avec la construction d’un réseau viable pour un futur 10 millions d’habitants. Je sais que Madagascar n’a pas les moyens actuellement d’entreprendre ce genre de travaux. Mais refaire les routes et les trottoirs après chaque saison de pluie équivaut à jeter l’argent par la fenêtre. Car hormis un grave problème insalubrité, on assiste à la »bidonvillisation » de la ville entière. Ravalomanana a entrepris des travaux (voir le marais masay, et l’assainissement durant les travaux de construction du boulevard de l’Europe) dans ce sens, mais tout a été (encore) stoppé par ce putsch de mars 2009.
solofoniaina
4 juillet 2011
Je suis d’avis avec vous ! Ravalomanana a entrepris des travaux pour la Ville d’Antananarivo. Mais le problème pour notre pays en général, c’est que les petites réfections des routes permettent aux Responsables concernés de toucher et de détourner l’argent pour percevoir les 10% de commissions. Tout le monde connaît qu’Antananarivo c’est loin, très loin d’être représenatif pour être notre Capitale, vu tous les débordements. C’est Ravalomanana qui a eu l’intelligence (même si ses détracteurs lui taxent d’être presque un illetré).
Il faut enrayer le mal à ses racines. Toutes les routes de Tanà ont été héritées de la colonisation française. Mais tant qu’on n’arrête pas l’hémorragie des détournements des deniers publics et des fonds d’aide multinationaux, je ne vois pas comment y parvenir.
Les bidonvilles ont proliféré du temps de Ratsiraka ! Le slogan ‘FANJAKAN’NY MADINIKA’ a pourri la mentalité. Peut-être qu’on devrait tout d’abord apprendre aux gens à éviter d’être sales (les eaux usagers, les ordures que l’on jette partout sans parler des saletés diverses innomables (Défections et urines à tous les coins de la rue) c’est déjà du civisme qui manque dans l’éducation de masse.
Quand aux financements, c’est encore une autre paire de manche tant que l’hémorragie de la corruption reste toujours d’actualité dans la tête de celui ou celle (à tous les niveaux) qui pense que l’informel sert de gagne pain car le salaire ne nourrit pas !
solofoniaina
4 juillet 2011
Je rajoute encore ! Il y a aussi parmi les malgaches, des gens qui ne veulent pas de Tanà comme caiptale. Combien de fois, des dirigeants avaient émis leur désir de transférer La Capitale de Madagascar dans d’autres villes.
Autres choses, voyez un peu comment ils vivent aussi les hauts cadres de la Commune d’Antananarivo, et comment ils s’endimanchent pour aller à la messe. Aller un peu voir ces gens-là le Dimanche à la Cathédrale d’Andohalo.
Peut-être qu’il faut exiger à chaque élu de n’importe quelle circonscription et pour n’importe quelle place qu’il revendique de dresser un cahier de charge où l’on y note toutes les réalisations en rapport à chaque programme soumis pendant la propangande. De là, on verra bien et on pourra destituer si rien n’a été fait. Mais le problème c’est qu’on perpétue aussi la forme de dynastie, la haute bourgeoisie 48.
C’est comme dans un match sur papier c’est nickel mais sur terrain c’est nul !
Beaucoup de gens ont des stratégies et des tactiques pour les maux qui sévissent dans la pays, comme il disait Ratsirak, NY FANDIO IRAY SINY TSY MAHALEO NY FANDOTO IRAY TANDROKA §