les docs de Ragidro : Ravatomanga, transcription de la conférence de presse de ses défenseurs…

Posted on 1 novembre 2025

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Conférence de presse – Transcription intégrale corrigée.

Ce document est la retranscription de la conférence de presse de la défense de Mamy Ravatomanga (youtube)… a prendre avec précaution : c’est de l’IA derrière.

Il s agit d’avoir conscience que coincer Ravatomanga ne va pas etre une mince affaire… Et que l affaire en question a des impacts diplomatiques (France, Maurice et au delà) extrêmement delicats…Et qu’il va falloir à la justice et à la diplomatie malagasy une rigueur et un professionnalisme sans faille pour que la pierre bleue ne se transmute pas en savonnette…

[00:00:00] Introduction – Me Awaldar

Bonjour à tous ceux qui sont présents aujourd’hui.Nous avons décidé de convoquer ce point de presse afin d’éclaircir une situation qui peut paraître assez opaque.Je rappelle que lorsque mon client, M. Ravatomanga, a retenu mes services, j’ai rejoint l’AFCC et je lui ai expliqué que mon client souhaitait coopérer pleinement afin de faire toute la lumière sur les faits.Depuis, malheureusement, mon client est dans un état de santé fragile. Il est hospitalisé en clinique et placé sous supervision médicale. Cette situation empêche l’enquête d’avancer aussi rapidement qu’elle le devrait, mais nous faisons tout pour agir dans un cadre légal.Nous préparons une procédure légale et sommes en mesure d’engager plusieurs démarches judiciaires. Cependant, face aux nombreuses rumeurs infondées qui circulent, nous jugeons essentiel de faire ce point de presse afin de clarifier nos positions et nos stratégies.Nous voulons agir dans la transparence. Je suis très heureux de présenter aujourd’hui l’équipe d’avocats qui travaille sur ce dossier :- Me Kouchal Lobine, figure connue du Parlement ;- Me Joy Biari, avocat au Barreau depuis plusieurs années, également bien connu du public mauricien ;- Mon fils, plus jeune avocat, qui débute au Barreau et apporte un regard nouveau ;- Et enfin, Me Hector Bernardini, avocat français, également inscrit au Barreau de New York, qui a accompagné M. Ravatomanga pendant de nombreuses années.Me Bernardini est présent aujourd’hui pour retracer l’historique de son intervention et apporter un éclairage sur le traitement judiciaire du dossier en France et ailleurs.

[00:02:30] Présentation de l’équipe et rappel du contexte – Me Awaldar

Nous avons également avec nous M. Eddie Balansi, ancien juge en chef, qui nous apporte ses lumières sur plusieurs aspects de nos dossiers.C’est donc une équipe solide qui travaille de concert, épaulée par Christelle et Arsha, que je remercie pour leur contribution précieuse.Pour le public mauricien, il est essentiel de comprendre ce qui se passe réellement.Le premier point que je souhaite aborder concerne les accusations récentes visant l’AFCC et certains de ses officiers. Vous avez pu lire dans la presse qu’une enquête a été déclenchée contre l’un de ces officiers, M. Sanjay Daudari, directeur général par intérim de la FCC (Financial Crimes Commission).

[00:03:50] La question du mandat du Directeur général par intérim – Me Awaldar

Nous posons une question simple :“M. Daudari a-t-il encore le pouvoir légal d’agir en tant que Directeur général de la FCC ?”Selon la section 12A du FCC Act, un directeur par intérim ne peut être nommé que pour une durée maximale de neuf mois, en cas de vacance du poste.Or, M. Daudari a été nommé le 12 décembre 2024. Son mandat de neuf mois a donc expiré le 12 septembre 2025.Cela signifie qu’à partir de cette date, il n’a plus de mandat légal pour agir.Pourtant, il continue à exercer ses fonctions, à diriger les opérations de la FCC, à convoquer des réunions, à ordonner des enquêtes, et à signer des documents officiels.Tout cela est illégal, car la loi ne prévoit aucune disposition permettant de prolonger ou de renouveler un mandat intérimaire.(Passage traduit de l’anglais : “Il n’existe aucune disposition dans cette section qui permette un renouvellement ou une extension du mandat. En revanche, la section 10.3 du même texte permet à un directeur titulaire, nommé pour un mandat de trois à cinq ans, d’être reconduit. Ce privilège ne s’applique qu’à un directeur permanent, pas à un intérimaire. Une fois les neuf mois écoulés, M. Daudari redevient un simple citoyen, et non un directeur général légitime.”)

[00:07:50] Conséquences juridiques – Me Awaldar

Depuis le 12 septembre 2025, toutes les décisions et actions prises par M. Daudari sont entachées d’illégalité.Tout ordre donné, toute réunion présidée, toute instruction émise, toute perquisition autorisée après cette date est dépourvue de base légale.Le FCC Act impose en effet que toute enquête nécessite un quorum composé du Directeur général et de deux commissaires au minimum.Si le Directeur général n’est plus en fonction, le quorum n’existe plus, et aucune procédure ne peut être considérée comme régulière.(Passage traduit de l’anglais : “Sans un directeur général légalement nommé, la commission ne peut ni recevoir de plaintes, ni autoriser d’enquêtes, ni diriger ses équipes. Le Directeur général est le chef d’orchestre : sans lui, il n’y a que du bruit.”)

[00:10:40] Conséquences en chaîne et illégalité des actes – Me Awaldar

La fin du mandat de M. Daudari provoque la chute de toute la chaîne de commandement de la FCC.C’est un effet domino : sans Directeur général légalement investi, toutes les décisions ultérieures sont nulles et non avenues.Ainsi, toute arrestation, tout mandat, toute saisie ou tout ordre d’attachement émis après le 12 septembre 2025 est illégal.C’est pourquoi nous demandons la suspension immédiate de toutes les procédures engagées sous sa signature.Nos positions sont claires :“Pas de mandat, pas d’arrestation légale ;Pas d’autorité, pas de preuve admissible ;Pas de légalité, pas de poursuite.”Nous préparons à ce titre des déclarations judiciaires pour faire constater cette illégalité et obtenir l’extinction des preuves et actes obtenus sous mandat expiré.

[00:14:17] Prise de parole de Me Hector Bernardini

Merci, Me Awaldar.Je me présente : Me Hector Bernardini, avocat au Barreau de Paris et au Barreau de New York.Je tiens d’abord à remercier mes confrères mauriciens de m’avoir accueilli au sein de cette équipe de défense. C’est un honneur de travailler à leurs côtés.Je suis ici à la demande expresse de notre client, M. Mamy Ravatomanga, afin d’apporter des précisions juridiques et historiques sur le dossier instruit en France.La majorité des accusations actuelles reposent sur une ancienne procédure ouverte par le Parquet National Financier (PNF) en France.Cette procédure, après plusieurs années d’investigations approfondies, a été classée sans suite, faute de charges suffisantes.(Passage traduit de l’anglais : “Ce dossier du parquet national financier est aujourd’hui clos — non pas faute d’avoir enquêté, mais parce que l’enquête n’a révélé aucun élément permettant de mettre en examen M. Ravatomanga.”)

[00:20:00] Suite de l’intervention de Me Bernardini

En 2015, après les premiers articles de presse parus à Madagascar mettant en cause M. Ravatomanga dans des affaires supposées de trafic de bois de rose et de corruption, les autorités françaises ont décidé d’ouvrir une enquête.Celle-ci a été confiée au Parquet National Financier (PNF) de Paris, compte tenu de la personnalité concernée et de l’envergure financière supposée des faits.En 2016, éclate le scandale des Panama Papers.Le nom de M. Ravatomanga apparaît dans les listes publiées, ce qui relance immédiatement la curiosité médiatique et judiciaire.La presse française – Le Point, L’Express – publie plusieurs articles qui entraînent l’ouverture d’une enquête préliminaire approfondie par le PNF.(Passage traduit de l’anglais : “Le PNF, le Parquet National Financier, ouvre une enquête préliminaire en 2015. En 2016, les Panama Papers citent M. Ravatomanga. Les autorités françaises prennent cela très au sérieux.”)

[00:21:00] Les commissions rogatoires internationales.

En 2017, des demandes d’entraide pénale internationale sont émises par la France vers Maurice et Madagascar.Contrairement à ce qui a été affirmé par la FCC mauricienne, les autorités malgaches ont pleinement coopéré avec la justice française.Les enquêteurs français de l’OCRGDF se sont rendus à Madagascar à la fin de l’année 2017.Ils ont procédé à des perquisitions au domicile de M. Ravatomanga, entendu son épouse, et examiné les comptes et documents du groupe Sodiat.Ils ont aussi interrogé des responsables du fisc malgache pour déterminer si les fonds utilisés à Maurice ou en France pouvaient provenir d’une évasion fiscale.C’est une question légitime, et la justice l’a étudiée à fond.(Passage traduit de l’anglais : “Les procureurs financiers français, avec l’aide du Bianco, ont mené toutes les investigations nécessaires. Toutes les coopérations demandées ont été fournies par Madagascar.”)

[00:23:00] Résultats de l’enquête française

Trois chefs d’accusation principaux avaient été initialement envisagés :1. Trafic de bois de rose ;2. Corruption et détournement de fonds publics ;3. Blanchiment de fraude fiscale.Les conclusions de l’enquête française ont été sans ambiguïté :- Aucun élément objectif ne permettait de retenir le trafic de bois de rose.- Aucun élément n’attestait la corruption ni le détournement de fonds publics.- Concernant le blanchiment, les flux financiers examinés résultaient d’une optimisation patrimoniale transfrontalière, et non d’une fraude.Le rapport final indique :“Il n’existe aucun élément objectif permettant de penser qu’un quelconque trafic de bois de rose a eu lieu.”“Aucun indice ne laisse supposer la commission d’actes de corruption ou de détournement de fonds.”

[00:25:00] Décision de la justice française

Les saisies effectuées ont été contestées devant la Chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Paris, qui, en 2019, a ordonné la mainlevée de toutes les saisies.À la suite de cette décision, le Parquet National Financier a rendu une ordonnance de classement sans suite.(Passage traduit de l’anglais : “Le classement sans suite signifie que l’infraction n’est pas suffisamment caractérisée. Aucune charge suffisante n’a été trouvée pour renvoyer M. Ravatomanga devant une juridiction.”)Cette décision mettait fin à près de huit années de procédure.Le dossier est clos en France.

[00:27:00] Les accusations ressuscitées à Maurice

Et pourtant, ce même dossier, que la France a clos, a ressurgi à Maurice.Les Criminal Attachment Orders (ordres de gel d’avoirs) émis par la FCC concernent désormais plus de cinquante sociétés liées de près ou de loin à M. Ravatomanga, à sa famille ou à ses associés.On y retrouve notamment quatre SCI françaises, dissoutes depuis, qui avaient servi de véhicules d’investissement pour l’acquisition de biens immobiliers à Paris.Le fait qu’elles figurent encore dans ces ordonnances démontre que les accusations reposent sur les mêmes éléments anciens déjà écartés en France.(Passage traduit de l’anglais : “Nous assistons à une procédure zombie – une procédure morte-vivante, ressuscitée sans base légale ni éléments nouveaux.”)

[00:29:00] Doutes sur la légitimité de la procédure mauricienne

Certaines sociétés concernées ne sont pas détenues majoritairement par M. Ravatomanga :il peut s’agir de participations minoritaires, parfois inférieures à 10 %, dans de grandes entreprises actives à Maurice.Exemple cité : la Litchi Corporation, société d’import-export de litchis, détenue majoritairement par des capitaux étrangers.Pourtant, les avoirs de cette société – plusieurs milliards de roupies – ont été gelés.(Passage traduit de l’anglais : “Imaginez : une société dont M. Ravatomanga détient 10 %, sans pouvoir de signature ni mandat de gestion, voit la totalité de ses comptes gelés. C’est absurde.”)

[00:34:00] Sur le fondement des montants évoqués

Les montants avancés – 7,5 milliards de roupies, 120 millions de dollars – sont massifs, mais leur attribution réelle à M. Ravatomanga est discutable.Ces sommes comprennent les avoirs de dizaines de sociétés commerciales, certaines n’ayant aucun lien capitalistique direct avec lui.Parmi elles, des entreprises de transport aérien, mentionnées dans la presse en lien avec des transactions de Boeing 777 et l’Iran – une affaire instrumentalisée pour éveiller la suspicion.Or, aucune preuve ne rattache M. Ravatomanga à ces sociétés.(Passage traduit de l’anglais : “Son nom apparaît dans ces ordonnances, mais il n’a aucun lien contractuel, capitalistique ou juridique avec les entreprises citées.”)

[00:37:40] Un climat de suspicion et d’instrumentalisation politique

Le nom de M. Ravatomanga a été livré à l’opinion publique comme symbole de la corruption.Avant tout jugement, il a été condamné par le tribunal médiatique.Cette situation s’inscrit dans un contexte politique troublé : à Madagascar, la Gen Z – mouvement de jeunes manifestants – réclame des symboles de rupture.Dans ce climat, le nouveau pouvoir a trouvé en M. Ravatomanga un bouc émissaire commode.

[00:39:15] Sur le mandat d’arrêt international

Le mandat d’arrêt international émis par les autorités malgaches est juridiquement nul et non avenu.Aucune inculpation préalable, aucun réquisitoire n’a été établi.La demande de notice rouge Interpol n’a pas été publiée à ce jour.(Passage traduit de l’anglais : “Un mandat d’arrêt international suppose une procédure ouverte, une convocation non honorée, et une décision judiciaire. Rien de tout cela n’a été respecté.”)

[00:40:00] Suite – Me Hector Bernardini

Je reprends sur le point du mandat d’arrêt international.Ce mandat, qui aurait été sollicité par les nouvelles autorités malgaches, est dépourvu de base légale. Il s’agit d’une initiative politique, non judiciaire.Une notice rouge Interpol ne peut être publiée qu’après l’ouverture formelle d’une procédure, la convocation de la personne concernée, et son refus de comparaître.Aucune de ces étapes n’a été observée dans le cas de M. Ravatomanga.(Passage traduit de l’anglais : “Ce mandat est utilisé à des fins de règlement de comptes politiques. Il vise à frapper les anciens alliés du pouvoir précédent et leurs soutiens financiers.”)

[00:42:30] Le contexte politique à Madagascar

Le gouvernement malgache issu des récents événements est en quête de légitimité.Les 16, 17 et 18 octobre, plusieurs organisations internationales – notamment les Nations unies, l’Union africaine et la SADC – ont dénoncé un changement inconstitutionnel de pouvoir.Le colonel Mickaël, à la tête de la junte, s’est ensuite fait investir président par la Haute Cour constitutionnelle, malgré les doutes sur la régularité du processus.(Passage traduit de l’anglais : “Il s’agit d’un gouvernement qui a pris le pouvoir par la force, mais qui cherche désormais à se donner une légitimité démocratique en s’attaquant à des figures symboliques.”)Pour asseoir cette légitimité, les nouvelles autorités doivent montrer des gages à la population – et notamment à la jeunesse malgache, la Gen Z.Dans cette optique, M. Ravatomanga est devenu une cible commode.

[00:45:00] Sur le rôle du gouvernement malgache et de la FCC mauricienne

Le gouvernement actuel de Madagascar chercherait à instrumentaliser la FCC mauricienne pour donner une portée internationale à ses accusations.Les accusations présentées à Maurice sont des reprises quasi mot pour mot du dossier classé en France et déjà examiné par Madagascar en 2011.(Passage traduit de l’anglais : “Les nouvelles autorités de Madagascar cherchent à se racheter une légitimité démocratique populiste en utilisant le nom de M. Ravatomanga comme symbole de la lutte anticorruption.”)

[00:46:00] Appel à la vigilance et à l’intégrité des institutions mauriciennes

Nous avons confiance dans la justice mauricienne. Maurice est un État de droit respecté pour son intégrité.Nous sommes convaincus que la FCC ne se laissera pas instrumentaliser et qu’elle saura mettre un terme à ces dérives.

[00:47:00] Rappel du profil de M. Ravatomanga

Depuis 1985, il investit à Maurice : entreprises créées, impôts payés, emplois, et des investissements transparents via les circuits bancaires.(Passage traduit de l’anglais : “Toutes les transactions ont été réalisées par virements bancaires, vérifiées par les départements de conformité, et approuvées par la Banque de Maurice.”)Aucun dépôt en espèces ou transfert clandestin. Procédures KYC et due diligence respectées.Les fonds, surveillés et audités depuis des années, ne sauraient aujourd’hui être réputés “suspects”.

[00:51:00] Le paradoxe de la situation

(Passage traduit de l’anglais : “On ne peut pas, d’un côté, dire au monde que Maurice est un centre financier propre et respecté, et de l’autre accuser un investisseur qui a utilisé ce même système légalement et en toute transparence.”)Accuser M. Ravatomanga de blanchiment d’argent revient à nier la crédibilité du système financier mauricien lui-même.Le FIAMLA exige une infraction préalable : ici, aucune.

[00:53:00] Le statut diplomatique de M. Ravatomanga

(Passage traduit de l’anglais : “M. Ravatomanga n’est pas un citoyen ordinaire. Il est consul honoraire de la République de Côte d’Ivoire à Madagascar, et détenteur de deux passeports diplomatiques délivrés par des États souverains.”)Il n’a jamais revendiqué d’immunité. Toute contrainte à son encontre doit être strictement justifiée et proportionnée.En réalité, il est hospitalisé, suivi pour un grave problème cardiaque.

[00:54:00] Conditions de détention et atteinte à la dignité

(Passage traduit de l’anglais : “Malgré les certificats médicaux, la FCC missionne à répétition des médecins : plus de sept praticiens ont confirmé son incapacité à se déplacer. Deux policiers et deux agents de la FCC gardent sa chambre, porte ouverte. Ce n’est plus une enquête, c’est une intimidation sous couvert médical.”)Cette situation est indigne et contrevient aux Conventions de Vienne sur les relations diplomatiques et consulaires.

[00:56:45] Appel au respect du droit et à la réputation de Maurice

(Passage traduit de l’anglais : “Nous appelons les autorités à mettre fin à ce harcèlement et à restaurer la dignité de M. Ravatomanga. Le droit international ne s’arrête pas aux frontières.”)Le secteur offshore représente 25 % du PIB mauricien : la confiance internationale est vitale.

[01:00:00] Me Awaldar – Retour sur la question du mandat expiré

Le mandat de M. Daudari, directeur général par intérim de la FCC, a expiré le 12 septembre 2025.Conformément à la loi (neuf mois maximum), il ne pouvait pas être prolongé. Or, il continue d’exercer les pleins pouvoirs.Nous ne personnalisons pas le débat : il s’agit d’un problème strictement juridique.(Passage traduit de l’anglais : “Une fois le mandat expiré, toute action est dépourvue de validité : ultra vires.”)

[01:07:30] Appel aux autorités mauriciennes

Nous invitons le Premier ministre et les autorités compétentes à examiner cette situation.Même si l’omission est administrative, juridiquement elle rend caducs tous les actes de la FCC depuis septembre.Nous demandons une réaction rapide pour assainir le fonctionnement institutionnel et protéger la crédibilité de Maurice.

[01:08:50] Fin de l’intervention formelle – Me Awaldar

Merci à tous. Notre client veut la transparence et le respect du droit.

[01:09:30] Questions des journalistes

Q : Votre argument sur l’illégitimité du DG rend-il nulles toutes les procédures contre M. Ravatomanga ?

R : Oui. Les actes postérieurs au 12 septembre 2025 sont illégaux. Nous agirons en conséquence.

Q : Rencontre avec M. Juned Fakim le 14 octobre ? Dans quel but ?

R : Oui, elle a eu lieu, sans lien avec les accusations. M. Ravatomanga l’expliquera devant la commission.

Q : Coïncidence sur la date d’expiration du mandat ?

R : Nous avons relevé une anomalie grave, nous la signalons. Seule compte la loi.

[01:11:00] Opacité et tensions internes

La FCC souffre d’opacité dans ses nominations ; des tensions internes existent. Cette confusion juridique crée un malaise et compromet les enquêtes.

[01:12:30] Action en justice ?

Option étudiée. Notre objectif reste de rétablir légalité et transparence pour protéger les droits de notre client.

[01:13:30] Conflit d’intérêt ?

Me Lobine : Je suis député et avocat. La loi m’autorise à exercer. J’agis dans le respect du code d’éthique.

[01:15:00] Accusations financières

Me Bernardini : Les 7 milliards de roupies gelés concernent près de cinquante sociétés, pour la plupart non détenues par M. Ravatomanga.(Passage traduit de l’anglais : “Structures juridiques distinctes ; actionnariat souvent étranger ; M. Ravatomanga n’est pas le bénéficiaire final.”)

[01:18:00] Fuite supposée des capitaux

Q : Départ précipité avec des fonds à transférer à Dubaï ?

R : Faux. Il est arrivé sans liquidités. Les fonds étaient déjà à Maurice depuis des années, placés et contrôlés par les banques locales.(Passage traduit de l’anglais : “Aucun transfert clandestin ni fuite de capitaux.”)

[01:21:00] Question fiscale

Pas de fraude fiscale constatée. Impôts acquittés à Maurice ; flux conformes aux règles internationales.(Passage traduit de l’anglais : “Flux traçables, conventions bancaires établies, justificatifs disponibles.”)

[01:22:00] Conclusion

Me Awaldar : Notre client coopère. Nous demandons le respect du droit, de la dignité et de la vérité. Merci.

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