Par Lalatiana PitchBoule
Dans les commentaires et « analyses » émis autour de Gaborone, curieusement un acteur semble avoir été ignoré. La discrétion de la diplomatie française aurait ainsi du surprendre au regard de son activisme lors des rounds de négociation antérieurs. Le changement de ton de la troïka africaine quant à la feuille de route, pour toutes diplomatiques que soient les félicitations adressées au couple Chissano/Simao dans leur action de médiation, ne fait pourtant pas de doute. La remise en façade de la question du retour des deux ex présidents, et de celui de Marc Ravalomanana en particulier, est significative de ce changement de position. Mais a contrario, la discrétion de Paris quant à Gaborone et à ses suites est elle alors le fait d’une « résignation » de la France aux exigences et à l’intransigeance des Africains ? On peut en douter. Et on peut de même supposer alors que cette discrétion est désormais de mise dans une nouvelle prise de position de la France quant à la crise malgache, et dans l’expression de nouvelles alliances entre Paris et Pretoria.
Et quelque part, on peut imaginer que Paris aura approuvé chacune des dispositions prises à Gaborone, adoptant ainsi réellement une position commune avec la communauté internationale (et de l’Europe en particulier) pour abandonner son alignement de façade et négocier cette évolution de la situation.
Pourquoi ? L’esprit de la Pentecôte serait-il opportunément venu inspirer ces diplomates ? En fait, il est ici encore curieux de réaliser que la politique extérieure d’un pays relève évidemment d’enjeux et de visions d’Etat, mais aussi de conflits d’ambitions et de personnalités, comme d’enjeux de politique intérieure.
L’arrivée d’Alain Juppé en ministre d’Etat numéro 2 du gouvernement à la tête du Quai d’Orsay au mois de Mars a probablement ainsi changé la donne et l’attitude de la France adoptées jusque là vis-à-vis de Madagascar (je l’avais envisagé dans « idées en vrac et à l’envers ») . La personnalité forte de cet homme d’Etat qu’est le maire de Bordeaux, acteur majeur de la politique Française et potentiel prétendant en alternative pour la présidentielle de 2012, est illustrée par les affrontements et les rivalités dont est émaillée l’histoire des quinze années de relations qu’il a eues avec Nicolas Sarkozy. Il aura ainsi longtemps refusé le fauteuil qu’on lui offrait en 2010 au sein de la chancellerie française parce qu’il ne supportait pas l’idée d’une diplomatie parallèle de l’Elysée. Le mariage de raison symbolisé par son entrée au gouvernement Sarkozy a ainsi été assujetti à la mise à l’écart du secrétaire général Claude Guéant, maître jusque là de la diplomatie africaine. Malgré des « coups en douce » [1]dont l’Elysée ne peut se priver le plaisir, une certaine remise en ordre de la diplomatie française en Afrique où le Quai d’Orsay devrait retrouver toute son influence va probablement s’opérer.
Le nouveau Ministre des Affaires Etrangères, soucieux de la restauration d’une image écornée par ses prédécesseurs Kouchner et Alliot Marie, ne peut QUE vouloir la rupture par rapport à l’omnipotent Claude Guéant et à son sulfureux acolyte Robert Bourgi, interlocuteurs et conseillers privilégiés du PHAT. La mise à l’index de Bourgi, sèchement écarté par Juppé alors qu’il avait été invité par Sarkozy lui même, des cérémonies d’investiture du président Ouatara le 21 mai, est une expression de l’évolution des rapports de force entre le quai d’Orsay et l’Elysée et, de fait, de la diplomatie française (Lettre de l’Océan Indien N° 611 – 13/05/2011). Après la froideur de l’entretien accordé le 12 Mai à Rajoelina, évènement que la Hat voulait ériger en symbole de la reconnaissance internationale (« Comment ça, Monsieur Juppé ne veut pas poser pour la photo à mes cotés ??? »), le refus de Parant, conseiller de l’Elysée, de répondre à une invitation du TGV le 13 Mai, est une autre expression de l’évolution des postures de Paris (Lettre de l’Océan Indien N° 1309 – 21/05/2011). Juppé n’est pas Kouchner. Sa vision et son sens de l’Etat lui ont probablement permis de jauger le PHAT lors d’un entretien qui n’a été que maladresses de la part de ce dernier. L’homme d’Etat Juppé qui ne réagit comme l’avocat d’affaires Bourgi me donne le sentiment que la position de la diplomatie française a profondément évolué dans la perception de la situation malgache et de ses acteurs. Paris pourrait ainsi avoir enfin lâché le TGV. La conclusion des dernières négociations sur la feuille de route et les élections nous le confirmera peut être.
Dans ce sens, les relations entre les différents acteurs et leurs interventions respectives ne peuvent qu’évoluer : dans ce jeu d’échec géopolitique, quand un joueur change de stratégie, c’est tout le plateau que l’on reconfigure.
Mais tout ceci ne reste que conjectures et supputations.
[1] – tels que l’affaire des émissaires libyens accueillis par l’Elysée dans le dos du MAE ou, dans notre contexte, la rencontre TGV Guéant-Bourgi du 7 mai avant la rencontre du 12 mai avec Juppé, et enfin la rencontre Bourgi Bongo discrètement menée en Italie


rabary
12 juin 2011
C’est clair et net, la societé multinationale française à Madagascar commence à degringoler
ex concret : Colas et la societe petroliere a savoir Total, Jovenna etc … T’as déja vu Colas boucher les nids de poule a Tanà sauf now. La france doit réviser sa vision ,sinon c’est la faillite des Bolloré. petrolier .tourisme. entrpreneur, bâtiment etc de la France a Mada.
parole
12 juin 2011
Bel exercice de supputation…en ces temps de rumeurs franco-françaises !
Mbly
12 juin 2011
J’espère profondément qu’il en soit ainsi !
Alain Juppé n’a pas le droit de ternir l’image de La France à Madagascar qui allait dangereusement glisser à la francophobie des Malagasy !
Il reste un point, et pas le moindre, pour Alain Juppé pou redorer la face, c’est de rappeler immédiatement Monsieur J.M. Châtaigner et de nommer un nouvel Ambassadeur à Madagascar quand la vraie Transition sera rétablie.
Kalachnikov
12 juin 2011
Article très pertinent !!
A lire et à méditer maintenant, à relire demain après Sandton … et à relire encore (absolument) dans les semaines qui suivent.
Par association d’idée :
Je suis pressé d’entendre le prochain discours de SEM Châtaigner à la traditionnelle garden paty du 14 juillet à Ivandry.
elena
12 juin 2011
Puisses-tu dire vrai Patrick:cela suppose qu’il va y avoir du changement.Nous n’attendons que ça:avoir l’espoir de sortir enfin de cet enlisement, de ces sables mouvants dans lesquels on s’enfonce,on s’enfonce….
Merci Lalatiana!!allez,un peu de pommade pour ce coup de baume au coeur!
Ziry Onésime
12 juin 2011
Espèrons franchement qu’il en soit ainsi!.. Car vraiment, l’image de la france à Madagascar est tellement vide de sens et d’objectivité que l’on commence vriment à sentir la francophobie à Madagascar!
Toutefois, pourrait-on espérer un virage à 190° de la france? Wait and see!
observateur vazaha
12 juin 2011
On ne doit pas se faire tromper: Pour la France le but final reste le même, la France veut exploiter les richesses de Madagascar sans en payer le prix vrai. Des marionnettes comme Andry Rajoelina facilitent cette exploitation de Madagascar. La France ne change qu’un peu des méthodes pour obtenir le même but. On ne doit pas oublier que la France ne veut pas perdre les richesses de Madagascar. Seulement avec les pillages de l’Afrique francophone et de Madagascar peut faire le jeu d’une grande puissance. Si la France perd ces richesses, la France perd son influence, la France ne pourrait plus imposer sa volonté à l’Union Européenne. Et sans les matières premières de l’Afrique et de Madagascar, la France tombera au niveau de l’Espagne. Le Général de Gaulle a voulu garantir l’exploitation de l’Afrique pour toute l’éternité quand il a créé la cellule africain derrière son palais Elysée. La politique de la France en Afrique est faite par la cellule africaine et ne pas par la ministère des affaires étrangères. Le seul devoir du ministère des affaires étrangers est de camoufler les intentions de la cellule africaine. On ne doit pas oublier que d’après les commentaires pour le nouveau code pénal de la France (en vigueur depuis le mars 1994, remplace le code Napoléon) les français ont le droit dans des colonies pour de faire des génocides, des crimes de guerres, des déportations, des tortures si on comprend que la cellule africain à l’Elysée sera la succession de la ministère coloniale.
Avant un an, l’U.E. a eu l’intention d’aider à la démocratisation du Togo, la France a l’empêché (on doit chercher sur les sîtes de la groupe courageuse « survie ». Chez survie on retrouve aussi les remarques du président Jacques Chirac que les Malgaches ne sont pas mûrs pour la démocratie. Mais Chirac a oublié qu’avant la colonisation il y a eu à Madagascar une espèce d’une démocratie de base dans des fokonolona et reglémenté par des « conventions ». D’ailleurs la société malgache précolonial a su intégrer les mainty (esclaves de Moçambique), mais les français n’ont jamais pu intégrer les andevo, plustôt ils n’ont pas voulu, après la destructions des écoles, par des français, on n’avait plus eu des moyens pour une intégration des andevo.
Aujourd’hui on doit reconnaître que sans une colonisation, Madagascar aurait pu résoudres ses problèmes, la participation de la peuple à la législation était déjà prévu à la constitution de 1863 (accord entre Rasoherina et le peuple). Les pays de l’Asie du sud-est appartiennent aux états des tigres (dans l’économie) et les malgaches ont un origin semblable, donc on devrait avoir un état prospère.
La France était involvé dans les génocides aux Tutsis (800’000 à 1’000’000) et une commission internationales a constaté que la France a une complicité aux massacres à Rwanda. L’ancien ministre des affaires étrangères, Bernard Kouchner a perdu un procès contre le journaliste belge, Michel Collon et seulement depuis M. Kouchner dit que cette complicité était une faute, le gouvernement Mitterand a eu peur que Les Tutsis à Rwanda pourraient se rapprocher à l’Afrique orientale (mais aujourd’hui Rwanda était devenu membre du British Commenwealth, on avait assez des mensonges français.
1997 des groupes français ont financé un coup d’état au Congo (Brazzaville). L’ancien dictateur Denis Sassou Nguesso (propriétaire des milices Cobra, formé par des français) a promis à Elf-Aquitaine (Total) et à la groupe Bolloré (Vincent Bolloré est surnomé cannibale à l’Afrique et ami personelle de Sarkozy) qu’il serait au pouvoir, les sociétés petrolières français ne devraient payer qu’une petite partie de l’impôt qu’ils doivent payer maintenant à la caisse d’état d’un président élu. Mais les sociétés françaises doivent payer à lui personnelle et ne plus à la caisse d’état. Donc Bolloré et Elf-Aquitaine (Total) ont organisé une guerre civile, les français ont achete l’armée de l’Angola, les partisans de Moboutu Sese Seko etc. pour soutenir les milices Cobra. Les groupes Elf-Aquitaine (Total) et Bolloré ont produit environ 200’000 morts dans cette guerre civile, mais à la fin ils ont obtenu les gisements de pétrole au Congo Brazzaville. Seulement novembre dernier Transparency International a atteint devant le cour de cassation à Paris, que un tribunal français doit commencer avec un procès contre des « Amis de la France »
Rajoelina a fait le même chemin avec une lois nouvelle que des sociétés pétrolières ne doivent plus payer des impôts. Mais il ne pensait que au Total et à la groupe Bolloré. Maintenant Madagascar Oil, based in the USA, demand une égalité des droits. Les querelles vont sûrement aux tribunaux.
Les pro-français font souvent des assassinats au présidents, au Togo à M. S. Olympio (parce qu’il parlait l’allemand), à Madagascar Richard Ratsimandrava 1975, il a voulu moderniser l’autonomie des communes (les français n’aiment pas des communes autonomes qui peuvent plaindre contre dégats écologiques) ou Thomas Sankara 1988 (lutte contre la corruption à Bourkino Faso). Ces pro-français étaient toujours des militaires ou des unités de la police mobile.
annamite tue-mouches
14 juin 2011
Vous allez sûrement avoir bcp de commentaires enthousiastes, le vieux fond de francophobie propre a raviver la flamme de la fierté de certaines élites frustrées étant toujours prompt à se réveiller, mais a ce niveau, c est pathologique. On dirait quasi le bréviaire d un agent d’influence anglo-saxon (avec les mots d inspiration anglaise style involved et les fautes grammaticales ou historiques qui vont bien). Etes vous réellement observateur ?
Un pays a une Histoire, un pays a des intérêts et pas des amis.
L Histoire et ses erreurs, on ne peut revenir dessus a moins de valider la théorie des wormholes et les déplacements dans le temps. Il faut faire avec son histoire et savoir la sublimer. La dépasser plutôt que la ressasser (comme les dragons que vous citez et qui sont sortis de la posture de victime depuis bien longtemps, le Vietnam était encore en guerre en 1980 avec la Chine, une situation bien moins favorable que celle de Mada et où ils en sont ? une capacité a rebondir et a savoir aller la ou est son intérêt).
Ensuite un pays doit faire en fonction de ses intérêts et non d’hypothétiques amitiés ou de valeurs surannées, qui ne servent qu’aux jolis discours dans l’enceinte des Nations Unies.
Certains semblent le découvrir. Mais le monde est comme cela, de la Chine aux Etats Unis, de la Suède à l’Afrique du Sud.
Bien qu’en perte de vitesse manifeste (et malgré ce que certains disent encore a longueur de msgs), la diplomatie française est un acteur dont il faut tenir compte. L affronter ex abrupto ne sert à rien, le contourner, le dompter et composer avec est bien plus productif. Il y a des choses a faire avec la France, d autres avec d autres partenaires et tout cela en respectant le suprême intérêt national malgache.
Les pleurnicheries historiques, la comptabilité historique n y changera rien, la nostalgie de temps immémoriaux largement fantasmés ou réécrits non plus, il faut maintenant faire face et construire avec les partenaires du moment au profit des intérêts du peuple malgache.
Mais le regret, la victimisation c est tellement mieux. Un vrai comportement français pour le coup !
lalatiana pitchboule
15 juin 2011
On est parfaitement d’accord …
ps : c’est quoi ce pseudo de champignon ? influencé par les schtroumpfs ??? 😀
Spliff
13 juin 2011
Merci Pitchboule pour cet exercice de reflexion interessant par les élément de politique intérieure francaise précis que tu apportes.
Que Juppe, de par sa stature et son intelligence « différente » de la politique, ait initié une nouvelle posture de la France dans cette affaire ne fait aucun doute.
Mais comme le dit Observateur Vazaha, je pense qu’il convient de ne pas perdre de vue la finalité de la demarche de la France, a savoir l’exploitation de nos richesses á un cout « preferenciel »… Loin de moi l’idée de te faire l’affront de m’étaler sur ce volet que tu as toi meme brillament « traité » dans ton analyse des facteurs exogénes.
Une lecture que l’on peut faire de cet apparent changement de cap [que tu as finement illustré en en-tete de ton texte en faisant apparaitre le facteur « vent » a l’image des circonstances… qui peuvent changer…], est le probable constat par la France de l’existence d’une réelle opposition a la HAT. Si la France en avait initialement sous estimé le poids, elle a du en mesurer la consistence a une valeur plus juste probablement avec des éléments non encore connus du grand public. Qu’elle ait en conséquence décidé d’ajuster son approche en se désolidarisant de Rajoelina afin d’eviter de se retrouver dans une impasse si celui ci venait a « tomber » n’en serait que plus compréhensible.
Qui vivra verra comme on dit…
Rakotomanga
13 juin 2011
Sur le principe, il est vrai que Alain Juppé abbhorre ces réseaux qui pullullent et polluent la diplomatie française. Il a déjà essayé de s’en débarrasser quand il était à la tête de la diplomatie française auparavant, en compagnie d’ailleurs de Dominique de Villepin, mais contre la puissance des réseaux, toujours connectés à l’Elysée, ils n’ont pu rien faire : c’était le fameux affrontement entre les « puissants » et le « néant »….
Aujourd’hui, Alain Juppé a-t-il mieux de marges? Nous sommes bien d’accord que toute notre discussion relève de l’analyse (ou supputation, c’est selon) : s’il est vrai que Juppé n’est pas un vulgaire ministre auquel Nicolas Sarkozy peut donner des ordres ou court-circuiter comme il le veut; s’il est vrai que Juppé a toujours été classé parmi les « vertueux », éloignés des réseaux françafricains (oh combien vivants, florissants et meurtriers), déteste même ces réseaux et a montré maintes fois la volonté d’en finir avec; cet Alain Juppé là va-t-il permettre à la France de « perdre » Madagascar et d’imposer des principes contre la volonté affichée de Nicolas Sarkozy de « tenir » la Grande Ile? Si Madagascar n’est pas un vrai enjeu économique, du moins à moyen terme, il a une valeur stratégique dans la configuration de la « puissance » française et dans la Francophonie.
Le COMPLEXE DE FACHODA est suffisant, au-delà de toute considération économique, rentière, pour motiver la France à faire ce qu’elle veut.
Et que Marc Ravalomanana ne se trompe pas : il reste et restera une « menace » pour la France. A lui de comprendre ce que çà veut dire dans le pré-carré français. Il y a des exemples récents, il y a en d’autres plus lointains, ils ont une même fin….
Spliff
14 juin 2011
Que la France « lache » Madagascar au nom de principes vertueux est tres peu probable. Je serais plutot d’avis que le facteur principal qui motive cette nouvelle prudence est constitué par les « limites » du PHAT. A suivre…
lalatiana pitchboule
14 juin 2011
On est bien d’accord, Spliff … Il n’est jamais (ou très rarement) question d’éthique ou d’empathie en termes de diplomatie … Ma thèse était plutôt que le revirement, s’il y a revirement, ne serait que le reflet de conflits d’influences et de personnalités en politique intérieure française … Il se trouve que ça peut aller dans un sens qui peut nous paraître plus rationnel. Il est vrai que le couple Guéant Bourgi était particulièrement nuisible en la matière … Mais ça ne change rien aux enjeux de la France et aux intérêts qui sont en jeu (voir le dossier « les implicites de la crise » dans ce blog) …
Spliff
14 juin 2011
Bonsoir Pitchboule,
En evoquant les facteurs exogenes dans mon premier post, je faisais effectivement reference a l’analyse que tu as conduite dans le dossier « Les implicites de la crise… »
Je me permets de te citer:
« … Il se trouve que ça peut aller dans un sens qui peut nous paraître plus rationnel. »
Si l’on admet que la finalité de la strategie francaise reste la meme, ton utilisation du verbe « paraitre » est tout a fait appropriée. Si changement de posture il y a de sa part, le fait que la possible nouvelle ligne de conduite puisse sembler revetir un caractere un peu plus moral ne serait a mon avis qu’une coincidence heureuse pour elle, sur laquelle elle pourrait eventuellement capitaler plus tard a un moment opportun.
En rupture avec l’attitude interventionniste des débuts, je pense que sa logique de fond serait maintenant de l’ordre d’attendre d’y voir un peu plus clair sur la maniere dont les cartes son en train d’etre redistribuées a la suite de Sandton avant de pouvoir clairement definir un nouveau cap. Mais dans tous les cas, il parait evident que quelque chose dans la « methode HAT » ne « passe » plus…
Tout cela … au conditionnel bien sur…
Cordialement 🙂
Neninoro
13 juin 2011
Bel article! Merci Lalatiana.
Je partage entièrement l’avis « d’Observateur Vazaha et de Spliff ». Peut être oui, la france change son fusil d’épaule, quitte à se rendre ridicule, mais bon! Comme on dit: » Le ridicule ne tue pas! Tels ces faiseurs de coup d’état qu’elle a soutenu contre vents et marrées depuis 2009. Tout cela seul nom de l’INTERET! Quitte à fermer les yeux et les oreilles et l’esprit aux cris et aux éxactions commis contre un peuple , voir à se rendre complice dans son silence assourdissant.
Et si la francophobie s’est installé ou risque de s’installer dans l’esprit des gens, c’est tout simplement la faute de cette pratique de la politique française même…
Ramavo
15 juin 2011
Une manière d’agir directement pour la diaspora malagasy : faites le bon choix lors des élections dans les pays où vous vivez , en pensant d’abord à l’intérêt de notre TanindRazana…
Lobbying …